L’intérêt de la réalisation d’une toiture-terrasse végétalisée doit être longuement réfléchie. Celle-ci apporte bien évidemment de l’esthétique à un projet (notamment vu du ciel) ainsi qu’une isolation naturelle, un intérêt commercial, voire un atout en matière de relations avec les collectivités. Toutefois, elle peut parfois générer pour les exploitants du bâtiment des charges plus importantes que de gains en énergie.
Pour donner un aspect verdoyant a un immeuble, des verdures peuvent être placées en pourtour des terrasses et balcons.
Après avoir vérifié les normes sur les végétaux envisageables en terrasse et balcons, il convient de :
1/ Privilégier la réalisation de bacs dans tous les cas. En cas d’impossibilité, il est recommandé de passer un contrat d’entretien avec l’entreprise responsable de l’étanchéité. Il est également nécessaire d’assurer le libre accès aux regards de visite des évacuations d’eaux pluviales, les végétaux ligneux sont interdits sur 0,40 m tout autour des regards.
Par ailleurs, la hauteur du relevé d’étanchéité doit toujours être de 0,15 m minimum au dessus du niveau de la terre.
Bien évidemment, seuls les végétaux avec des racines peu profondes doivent être sélectionnés.
2/ Trouver un système d’évacuation des eaux terreuses pour éviter toute coulure.
3/ S’assurer que les dispositifs d’arrosage permettent d’arroser les plantes (robinet de puisage à proximité des plantes par exemple). Selon la région et l’épaisseur du substrat, l’arrosage des toitures végétalisée peut être superflue lorsque la pluviométrie seule suffit à combler les besoins des plantes.
4/ Réfléchir à un entretien facile et pérenne : plantes à disposer au droit des parties communes. Dans le cas où des végétaux se trouvent dans des parties privatives, réfléchir a un accès pratique pour le jardinier. Par exemple, accès aux terrasses depuis les parties communes via des portes faisant office de pare-vue.
Rédacteur : baticlever
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